Après t’avoir présenté notre belle spécialité, place maintenant au choix de la ville parfaite où passer tes 3 prochaines années 👍
Tu peux te rendre ici pour découvrir tous les contacts des syndicats et
associations d’Internes de Médecine Générale de France.
Le Précis ECN contient également une courte présentation de chaque ville. N’hésite pas à le consulter !
L’internat est une période pleine de changements :
déménagement, changement de spécialité au cours de l’internat, formations spécialisées…
Nous avons interrogé des internes pour te présenter le vécu de changement de ville ou de leur droit au remord.
Arrivant dans une ville où je ne connaissais personne, j’ai rapidement intégré des associations auxquelles je pensais pouvoir contribuer (syndicat, bureau des internes, assos écolos, etc…) mais aussi rencontrer de nouveaux amis et tisser des liens. Le plus dur a été de trouver la motivation de départ pour faire ce premier pas, mais ensuite, tout va très vite et devient plus simple. Petit à petit, j’ai pu trouver des repères et des amis sur toute la région, et en à peine un an, je me sens déjà bien breton.
Pour trouver les informations sur ma ville, j’ai d’abord regardé sur le site de la Faculté et du syndicat pour faire un premier tour d’analyse de la formation et de la vie étudiante.
Ensuite, j’ai rapidement regardé plus en détail les périphéries proposées, puis visité virtuellement la région pour observer mes premiers ressentis et peut-être avoir un coup de cœur.
Et pour départager les dernières villes, j’ai étudié plus en profondeur les diplômes proposés, lu les différentes évaluations de stages et contacté les amis que je connaissais dans ces villes.
Franchement, je comprends complètement les hésitations, même à la dernière minute. Ce sont des choix de vie qui ne sont pas simples à faire.
Mais de ce que j’ai pu voir autour de moi, peu importe la ville, on trouve toujours les formations qui nous conviennent, des gens incroyables, des lieux culturels adaptés à nos envies.
Cela semble un peu idéalisé, mais je pense sincèrement que ce n’est pas le lieu qui empêchera qui que ce soit de mener à bien ses rêves professionnels ou personnels.
Même si c’est vrai que la Bretagne, c’est quand même le paradis sur terre !
J’étais motivé pour changer de ville. J’avais besoin de changer d’air et l’internat est une belle opportunité pour voir du pays, découvrir une nouvelle région, de nouvelles personnes, sortir de son cocon et de sa routine le temps de quelques années.
Je suis parti du principe que mes amis allaient aussi devoir déménager. On garde contact et on se voit dès que possible, de même avec ma famille. Tout est faisable et simple avec le TGV.
Je savais que d’autres internes seraient comme moi et que cela favoriserait de nouvelles rencontres.
De plus lorsque l’on est nouveau dans le coin, les collègues locaux sont très attentionnés et bienveillants. Ils veulent nous faire découvrir la ville et la région et nous intègrent facilement !
En contactant directement plusieurs internes de la spécialité dans les villes qui m’intéressaient.
Je leur demandais leur avis sur la ville, la région, la qualité du CHU, les stages et leur disposition géographique, etc,…
L’inconnu fait toujours peur, c’est humain. Si tous les voyants sont au vert pour changer de ville mais avec la peur du grand saut, c’est normal. Il faut juste penser que c’est la même situation pour plein d’autres internes.
Cela permet de rencontrer de nouveaux gens, de découvrir une nouvelle région (gastronomie, architecture, paysage etc). Et si jamais ça ne vous plait pas, dites vous que vous pourrez toujours partir après votre internat, le temps passe vite !
J’ai décidé après l’ECN de me diriger vers l’oncologie pour plusieurs raisons : le côté transversal de la spécialité m’intéressait énormément, mais surtout la relation avec le patient. Le versant « expert » de ce domaine m’attirait également, avec des avancées thérapeutiques quotidiennes qui donnent de plus en plus de chances aux malades.
En revanche, j’avais débuté mes études de médecine pour faire de la Médecine Générale. C’est une spécialité qu’on a peu l’occasion d’observer au cours de l’externat et qui peut faire peur devant la diversité des connaissances à avoir, donc j’hésitais de plus en plus à la choisir du premier coup. J’ai donc préféré choisir l’oncologie avec l’idée du droit au remord derrière la tête.
Mon premier semestre en oncologie a été assez éprouvant. Je me suis rendu compte que la Médecine Générale pourrait m’offrir plus de libertés que l’oncologie, avec plus de choix de mode d’exercice et de possibilités de postes sur le long terme.
J’ai donc rapidement demandé à faire un stage hors filière en Médecine Générale.
L’adaptation au début a été assez difficile. Le plus compliqué pour moi était la gymnastique entre deux consultations à la suite passant de deux motifs de venue complètement différents.
Et j’ai mis quelques semaines à m’adapter. Le reste s’est bien déroulé, avec un compagnonnage efficace.
Je m’étais déjà renseigné sur l’internat de Médecine Générale au moment des choix ECN, et la plupart de mes amis sont déjà dans cette spécialité donc je n’ai pas eu trop de mal à trouver les informations nécessaires.
Il ne faut surtout pas hésiter à demander à passer en stage hors filière dans un cabinet de Médecine Générale avec des bons praticiens. Il faut aussi se rendre compte de la diversité de l’exercice : si tu veux garder un pied aux urgences tu peux; si tu es plutôt orienté gériatrie, pédiatrie, cardiologie, dermatologie ou microchirurgie tu peux toujours trouver un exercice en rapport avec ce que tu aimes.
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