Conscients des enjeux, l’ISNAR-IMG est force de propositions pour améliorer l’accès au soin des populations sur les territoires.
Découverte et attractivité des territoires et des bassins de vie, facilitation organisationnelle de l’installation, accompagnement des projets, travail en interprofessionnalité, etc : les solutions que nous proposons sont multiples et permettent des actions sur différents leviers.
Les internes de Médecine Générale sont prêts à s’installer et à exercer, laissons leur le temps de se former et aidons les à le faire dans de bonnes conditions.
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Retrouvez aujourd’hui le témoignage de Mathias, interne à Nancy, qui a développé son projet d’installation en partenariat avec un dispositif d’accompagnement des jeunes médecins. La Passerelle, “un laboratoire territorial d’aide à l’installation, est un véritable intermédiaire entres médecins installés et futurs médecins” nous rapporte Alexandre, Jeune Médecin Généraliste dans la région Nancéienne “Elle permet un suivi personnalisé, une écoute et une adaptation des projets professionnels des internes”.
Le dispositif a pour objectif notamment de cartographier les besoins en médecins dans le département, et de mettre en relation les internes et jeunes médecins avec les projets qui les intéressent et leur correspondent. L’ISNAR-IMG rappelle sa volonté de généraliser ces dispositifs facilitant les projets, nombreux, des internes prêts à s’installer.
Mathias de Nancy :
“Arrivant en fin d’internat et ayant à cœur de m’installer dans un cabinet libéral dans la région Grand-Est, j’ai contacté la Passerelle. J’en avais entendu parler lors de différentes manifestations (cours à la faculté, forum de l’installation, mail provenant du Département de Médecine Générale (DMG), …). Je me suis donc entretenu avec Mme Pillonel qui m’a d’abord interrogé sur mes projets, mes souhaits mais aussi sur ce que je ne souhaitais pas. A la fin de l’entretien, elle avait ciblé mon profil et avait déjà quelques idées en tête. Elle m’a recontacté par la suite pour me présenter différents projets dans la région. Tous ne me convenaient pas mais certains étaient intéressants. Elle m’a donc transmis les coordonnées pour que je puisse rentrer en contact avec les médecins.
Je suis toujours actuellement en discussion avec certains médecins et j’espère bien trouver le cabinet qui me convient le mieux. La Passerelle est toujours à l’écoute et attend les retours de mes différents échanges avec les médecins pour ensuite peaufiner les recherches et mieux cerner les attentes à la fois de l’interne mais aussi des médecins demandeurs.”
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Retrouvez le témoignage de Camille, interne à Toulouse, qui peut maintenant envisager un projet d’installation dans une zone médicalement sous dense qu’elle a pu découvrir grâce à la mise à disposition par la collectivité d’un logement lors de son dernier stage d’interne. Ainsi elle a pu découvrir un territoire qu’elle ne connaissait pas. Loger les internes au cœur du territoire, que ce soit dans des internats ruraux ou grâce à des logements mis à dispositions par les collectivités, est une proposition soutenue de longue date par l’ISNAR-IMG pour favoriser les vocations d’installation sur les territoires.
Le témoignage de Camille, interne à Toulouse :
“Octobre 2017, l’heure des choix de stage du prochain semestre. Dans mon cursus, j’en suis à l’étape du Stage Ambulatoire en Soins Primaires en Autonomie Supervisée. Autrement dit, six mois de stage en cabinet de médecine générale, à l’issue desquels je dois être assez autonome pour gérer/assurer seule une journée complète de consultations.
Je souhaite profiter de ce SASPAS pour appréhender toutes les subtilités d’un “exercice rural”, je dois donc m’éloigner de Toulouse.
“Les Pyrénées l’hiver c’est sympa” : simple blague au départ, l’idée fait son chemin.
Après recherches, les stages proposés en Hautes-Pyrénées sont très formateurs : ils permettent une autonomisation progressive en toute sécurité et un exercice épanouissant.
Reste le frein logistique : je dors où?! Lieu de stage à 1h30 de ma faculté de rattachement, 40min du premier internat et surtout bien loin de mon lieu de stage actuel en Aveyron, lui même à 2h30 de Toulouse, mais cardinalement opposé! Pas très pratique pour aller visiter des appartements…
Et un appart’ avec un bail de 6 mois (de novembre à mai), meublé, disponible de suite, le tout pour un loyer modéré là où les logements se négocient à plus de 500 euros la semaine en “saison hivernale” : ce n’est plus un challenge, mais une véritable utopie !
La solution : des maîtres de stage très investis, et un maire qui a depuis longtemps compris tout l’intérêt d’accueillir les futurs médecins généralistes dans la vallée.
Après trois ans de mise en place de ce “pari” : Banco ! un projet d’installation pour une des premières internes accueillies.
Quant à moi qui ne pensais pas poser mes valises de sitôt, 8 mois plus tard, je suis toujours dans les Hautes-Pyrénées. Remplacer en vallée d’Aure et du Louron ? dès novembre ! M’y installer ?! je commence à l’envisager !”
